Montréal-Trudeau, un aéroport de plus en plus vert

Montréal-Trudeau a trouvé la solution.

Comment concilier le développement d’un aéroport et la protection de l’environnement ? Montréal-Trudeau a trouvé la solution.

Les nombreuses initiatives mises en avant ont permis d’économiser près de 44 000 tonnes de CO2 au cours de la période 2004-2012 et de mettre des crédits carbone sur le marché volontaire, ce qui fait de Montréal-Trudeau le premier aéroport en Amérique du Nord à émettre des crédits carbone.

« Les investissements que nous avons faits depuis 2001 nous ont permis de réduire notre consommation énergétique tout en doublant la superficie de l’aéroport », explique James C. Cherry. Le président-directeur général d’Aéroports de Montréal (ADM) cite, entre autres exemples, la centrale thermique de l’aéroport de Montréal-Trudeau, qui est un modèle d’efficacité énergétique. De plus, des stores automatisés réduisent considérablement la consommation d’énergie.

En plus d’avoir la certification ISO 14001 et BOMA BESt, l’aéroport Montréal-Trudeau est le premier aéroport canadien à avoir obtenu la certification Airport Carbon Accreditation. Par ailleurs, le prolongement de la jetée internationale, inauguré en mai 2016, vise la certification LEED. « Nos décisions contribuent à protéger l’environnement tout en étant extrêmement rentables, souligne M. Cherry, puisque nous récupérons une partie de nos investissements en gains d’efficacité. »

Leader mondial en matière de recyclage de l’éthylène glycol

Afin d’assurer la sécurité des appareils avant leur décollage en hiver, il est essentiel d’éliminer la neige et le givre accumulés sur les ailes et le fuselage. Le dégivrage des avions est donc un élément crucial des activités de l’aéroport Montréal-Trudeau. Cette procédure implique la vaporisation d’éthylène glycol dilué avec de l’eau dans des proportions qui varient selon les conditions météorologiques.

Conscients qu’une telle activité peut entraîner des impacts environnementaux importants, ADM et son partenaire AéroMag se sont attaqués au problème. En octobre 2014, ils inauguraient des installations à la fine pointe de la technologie pour la récupération, la recertification et la réutilisation du glycol. Ces installations, qui ont exigé un investissement de dix millions de dollars, visaient à améliorer le bilan environnemental de l’aéroport tout en réduisant de quelque 30 % les frais de dégivrage pour les transporteurs aériens.

Le liquide de dégivrage récupéré est ramené à une concentration de 99,5 % grâce à une tour de distillation de haute technologie. Le glycol est ensuite recertifié et ré-utilisé comme liquide de dégivrage. Le procédé de recyclage permet également de réduire de deux millions de litres sa consommation annuelle en eau potable. « Ces installations font de nous un chef de file mondial en matière de recyclage du glycol », soutient fièrement M. Cherry.

Lire la suite : http://tinyurl.com/hlkd3hg

 

 

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